Allan Schore La neurobiologie de l'attachement sécure


La grossesse, l’accouchement modifient la plasticité cérébrale « on change sous l’emprise des émotions »






Nous naissons avec un certain patrimoine génétique, mais l’ensemble de nos gènes n’est pas définitivement programmé à la naissance.

Surtout durant la première année de vie, sous l’effet de l’environnement et des hormones, certains gènes vont être activés ou désactivés.

Ainsi, certaines connexions vont se renforcer au détriment d’autres qui vont dépérir : les réseaux utilisés se renforcent, les réseaux non utilisés se désactivent.

Si le cerveau s’organise dans une mutation permanente qui dépend de l’expérience et de l’affection reçue, entre le sixième mois de grossesse et 2 ans, ce processus de maturation est particulièrement important.

Les bases du vécu émotionnel et social se mettent en place durant cette période.



Les bébés sont programmés à prendre autant d’attention qu’ils peuvent en recevoir.

En fonction de la réaction de l’environnement, l’enfant va adapter son mode de fonctionnement interne.

Tous les adultes ne peuvent pas transmettre un sentiment de sécurité. L’enfant développera donc un attachement insécure.



Le bébé peut s’habituer à vivre dans un monde qui ne répond pas à ses besoins, mais il développera des stratégies adaptatives qui peuvent le desservir plus tard.



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